Pourquoi l’huile de palme est un désastre pour l’environnement ?

On l’entend assez souvent dans les médias : « l’huile de palme est mauvaise pour votre corps et pour l’environnement ». Cependant savez-vous vraiment pourquoi l’huile de palme est considérée comme la pire des huiles naturelles possible ? On vous dit tout dans cet article.

  C’est quoi l’huile de palme ?

L’huile de palme est une huile végétale qui est extraite du fruit du palmier à huile. Originaire d’Afrique de l’ouest, cet arbre se retrouve aujourd’hui un peu partout sur le globe, ou du moins dans les endroits favorisant sa culture. Cet arbre est riche en huile et c’est pour cette raison qu’il est cultivé afin de répondre à la demande mondiale. Il faut savoir qu’il n’y a pas d’arbre mauvais pour la planète seule leur culture et les moyens mis en place peuvent s’avérer nocifs pour l’environnement.

Une huile à usage multiple

Également appelée « combustible vert », l’huile de palme est exploitable sous de nombreuses formes. Il faut savoir que l’Europe est le principal importateur d’huile de palme et représente à elle seule plus de 50% des importations mondiales. Principalement utilisée en tant que biodiésel, l’huile de palme de ne s’arrête pas là et on la retrouve dans 1 produit sur 2 que vous achetez. Essayez donc de passer une journée sans consommer d’huile de palme et vous verrez que ce n’est pas une chose aisée. Cette huile est aussi bien présente dans la grande distribution que dans les cosmétiques et même dans certains vêtements !

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Un fléau pour l’environnement

En plus d’être utilisable sous diverses formes, la culture du palmier à huile n’est pas si contraignante pour les industriels et notamment dans certains pays sous-développés. En effet, cet arbre peut pousser pratiquement sur n’importe quel sol tant que le climat le permet mais il pousse surtout à une vitesse hallucinante. Le palmier à l’huile de prends pas de pause dans l’année et il peut être récolté 365 jours par an ! À titre d’exemple, ses rendements sont en moyenne 8 fois plus élevés que l’huile de soja, de quoi intéresser certains entrepreneurs véreux.

Quelques exemples de son impact négatif :

  • Lorsque les forêts sont défrichées pour planter des palmiers à huile, une gigantesque quantité de CO2 est libérée dans l’atmosphère. En effet il faut savoir que les sols soutenant les forêts tropicales représentent 45% du CO2 terrestre mondial. Réduire cet espace revient donc à libérer une grosse quantité de CO2 dans notre environnement.
  • Les plantations de palmier à huile menacent directement et indirectement plus de 193 espèces animales. On retrouvera notamment l’orang-outan qui est devenue le symbole de l’exploitation excessive de cet arbre.

Une culture essentielle dans certains endroits du globe ?

Il n’est pas si évident de changer les méthodes de consommation des hommes et surtout quand elles sont aussi bien installées. Il faut savoir qu’en Indonésie, 20% de la population dépend de la culture des palmiers à huile. Les habitants vendent leur terre pour pouvoir se payer de la nourriture ou simplement pour offrir un accès à l’éducation pour leurs enfants. Les gros industriels ont bien compris l’enjeu et acquièrent ces terres à prix dérisoires pour pouvoir planter toujours plus de culture. Il convient donc de trouver une alternative à l’huile de palme qui pourrait bénéficier à la population locale ainsi qu’au bien-être de notre environnement.

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