Virus et forêt vierge, découvrez pourquoi il est essentiel de prendre soin de nos forêts.

Vous n’êtes pas sans savoir que les temps que nous vivons actuellement à cause du coronavirus ne sont pas des plus faciles ou des plus agréables. En y regardant de plus près, il semblerait que la bonne santé des forêts est intimement liée au risque d’apparition d’un virus qui se repends chez l’homme. Découvrez quels sont les rapports entre forêts vierges et pandémie dans cet article.

Un constat alarmant

Je ne sais pas si nous avons eu la « chance » d’être témoin de cet évènement mondial mais une pandémie est un phénomène qui possède une ampleur gigantesque et l’histoire sera définitivement marquée par l’épisode COVID-19. La vitesse de propagation est si rapide qu’il est difficile pour les autorités de réagir au bon moment et de la manière la plus adaptée. Même si nous sommes surtout dans la « réaction » par rapport à ce virus, certains scientifiques se penchent sur le « pourquoi ». Au grand risque de vous étonner, l’une des causes serait liée à notre activité humaine intensive et notamment dans les zones juxtaposant les forêts tropicales. « Comment » me direz-vous ? Laissez-moi tout vous expliquer dans la suite de cet article.

Un virus qui se transmet de l’animal à l’homme

De nombreux virus ont vu leur origine chez les animaux avant de se transmettre à l’homme et de faire infiniment plus de ravages, on parle alors de maladies zoonotiques. Certains virus sont inoffensifs chez certaines espèces mais destructeurs pour d’autres. C’est notamment le cas pour le COVID-19, la maladie de Lyme, Ebola ou encore le virus Zika qui ont tous étés transmis à l’homme par le contact avec un animal déjà malade au préalable. À partir de ce constat on pourrait se dire qu’il serait facile d’éviter les contaminations en laissant les animaux là où ils sont en en évitant tout contact avec eux, cependant ce n’est pas aussi évident.

L’importance des forêts pour lutter contre l’apparition de virus

« L’homme est un loup pour l’homme »

Thomas Hobbes avait raison mais il ne faut pas oublier que l’homme est également un loup pour … toutes les autres espèces. À force de déforestation et d’industrialisation, l’homme dérègle constamment tous les écosystèmes qu’il touche. Les conséquences sont parfois directement visibles comme la disparition de certaines espèces animales mais parfois, il faut ouvrir un peu plus l’œil. Par manque de place, les animaux se retrouvent contraints à vivre là ou ils le peuvent et la plupart du temps, dans des endroits non adaptés.

Leur nourriture devient plus rare et la proximité avec l’homme est réduite. Tous ces facteurs font en sorte que ces espèces développent des maladies totalement inédites aux conséquences encore inconnues. C’est donc parce que nous dérèglons les habitats naturels de certaines espèces que nous nous retrouvons avec des animaux malades et potentiellement capables de contaminer l’humanité tout entière.

L’homme court-il à sa propre perte ?

D’après ces faits, nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous même et je ne suis pas persuadé que l’action de l’homme changera même après cette pandémie. La déforestation massive n’est malheureusement pas la seule cause du développement et de la propagation de nouveaux virus. Selon l’OMS, le dérèglement climatique, la pollution et le commerce illégal sont autant de facteurs qui favorisent l’apparition de pandémies. Dans tous les cas il est nécessaire de garder en tête que les forêts vierges sont essentielles pour nous, elles nous permettent de produire des médicaments ou de fixer le dioxyde de carbone mais elles renferment des maladies dangereuses pour l’homme. C’est donc pour cette raison qu’il est essentiel de ne pas briser l’équilibre et de prendre correctement soin du poumon de notre planète.

Retour en haut